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Mes frères les animaux
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Mes frères les animaux

VIP-Blog de causeanimale
martinepolain@hotmail.com

  • 10 articles publiés
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  • Créé le : 23/01/2011 15:39
    Modifié : 25/01/2011 19:08

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    Un avocat pour défendre les animaux : Pourquoi pas en Belgique ?

    25/01/2011 19:08

    Un avocat pour défendre les animaux : Pourquoi pas en Belgique ?


    Suisse / Société - 
    Article publié le : dimanche 07 mars 2010 - Dernière modification le : dimanche 07 mars 2010

    Un avocat pour défendre les animaux, c'est l'objet de la votation de ce dimanche en Suisse
    Une loi stipule qu'un hamster ne peut rester seul dans sa cage. A quand une loi contre la surpopulation dans ces mêmes cages ?
    Une loi stipule qu'un hamster ne peut rester seul dans sa cage. A quand une loi contre la surpopulation dans ces mêmes cages ?
    AFP/Mustafa Ozer
    Par RFI

    Une votation originale. Ce dimanche 7 mars 2010, les Suisses votent par référendum sur la création dans chaque canton d'un poste d'avocat défenseur des animaux. Il serait payé par l'Etat pour assurer la défense des animaux maltraités. Explications.

    Avec notre correspondant à Genève, Laurent Mossu

    Un avocat pour défendre les animaux ! C’est l’idée quelque peu saugrenue, à tout le moins surprenante, que préconise la SPA, Société protectrice des animaux, helvétique. Rejetée par le Parlement, combattue par le gouvernement, la proposition est néanmoins soumise ce dimanche au vote des citoyens, 150 000 d’entre eux s’étant prononcés pour l’organisation d’un référendum.

    Il s’agit de décider de la création dans chaque canton d’un poste d’avocat, à la charge du gouvernement, pour intervenir en cas de dénonciation pénale. Il ne lui reviendrait pas de faire de la prévention, de dénoncer des maltraitances – cette fonction incombe au vétérinaire cantonal, mais d’intervenir au tribunal en cas de procédure judiciaire lorsque des animaux sont victimes de mauvais traitements.

    Seul le canton de Zurich dispose depuis 1992 des services d’un «avocat des bêtes». Cette expérience jugée par certains satisfaisantes pourrait donc être étendue à l’ensemble du pays. Cette initiative rejoint dans son esprit d’autres dispositions légales voulant par exemple qu’on ne peut laisser seuls dans leurs cages perruche et hamster qui doivent obligatoirement être accompagnés d’un partenaire.
     

     
    tags: Suisse


    LE MONDE MERVEILLEUX ET MYSTERIEUX DE  BIANCA   Commentaire de guybody (19/11/2011 11:39) :

    oui !! mais !! si les avocats doivent êtres payer par l ' état comme la belgique est en pleine cris ce n est pas demain que cela excistera chez nous en belgique lolllllllllll il ne savent dejas pas donner aux sans abris de chez nous ????? c est une bande d idiots les politiciens belge qui ne savent que faire des magouilles pour se garnir les poches et ce dans tous les partis politique il n ' y en a pas un partis a mettre en dehors tous les mêmes requins aux grandes dents lollll

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    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/10/2021 13:45) :

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    Défense des animaux sur Facebook

    25/01/2011 18:58

    Défense des animaux sur Facebook


    Nous avons créé un rassemblement sur Facebook - non pas dans le but de nous livrer à de « l'activisme »ni à des actes de terrorisme domestique - mais bien dans le but de réunir un maximum de participants bien décidés à trouver des solutions bien précises et faire voter des lois pour la défense des animaux.

    Ce travail – bénévole - nécessitant une bonne connaissance du terrain, il est souhaitable d'examiner sérieusement la situation.

    Or, nous la connaissons tous et toutes. Les témoignages existent et certains soulèvent le cœur.

    Prétendre défendre les animaux sans se pencher sur ce problème afin de plancher sur des solutions ne va pas de pair.

    On ne vous demande ni de devenir végétarien ou végétalien, mais de vous montrer actif afin de nous aider à obtenir les solutions dans un tout premier temps.

    C’est tout à fait réalisable.

    Ce qui existera  dans ce cyberespace, existera dans le monde réel.

     

     

    Rassurez-vous : aucun mouvement de défense des animaux ne risque de compromettre le tissu politique, social ou économique d’un Etat, donc vous ne faites que remplir vos obligations citoyennes en défendant justement la vie des animaux.

     

     

    Nous avons l’intention de cibler ces problèmes et de commencer par une législation empêchant les euthanasies d’animaux sains.

    Ceci nécessite la mise en place d’autres structures respectueuses de cette éthique de façon à ne pas susciter de réactions négatives. La prudence s’impose pour éviter des réactions excessives d’une part et une certaine vigilance pour empêcher que la loi ne tombe entre n’importe quelles mains.

     

     

    Il me semble tout à fait réalisable d'assurer la cohésion entre ce travail et le public.

     

     

    Ce rassemblement deviendra un espace actif, un groupe de travail si vous le souhaitez. Nous n’avons pas atteint le cota imposé, mais il ne s’agit pas d’un échec pour autant. Nous passons en mode opérationnel.

     

     

    Je fais donc appel à votre volonté de contribuer à ce combat pour le respect de la vie.

     

     



    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/10/2021 13:45) :

    Je vais en rajouter une petite couche en te disant merci pour ce blog à la fois ludique et intelligent. C’est un vrai plaisir que de venir y naviguer. voyance gratuite en ligne

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    Végétarisme et spiritualité

    24/01/2011 17:10

    Végétarisme et spiritualité


                           Végétarisme et spiritualité

     


    L'une des principales causes des malheurs de l'homme est son alimentation, car il se nourrit d'autres êtres souffrants. Elle empêche de renoncer à l 'idée de supériorité qui est implicite dans ce comportement, ainsi qu'au goût. Et comme cela est injustifiable, beaucoup de ceux qui mangent les animaux montrent de la mauvaise foi en défendant leur tradition. Celui qui ne mange plus de viande, au minimum, pour des raisons sentimentales ou spirituelles, est déjà sur la voie de l'illumination, par la compassion.

    Il y aura toujours mille raisons pour manger de la viande ou pour s'abandonner à toute autre dépendance. Se battre contre ces raisons est impossible : les mauvaises herbes repoussent aussitôt qu'on les arrache. Toutefois, elles sont toutes aussi paradoxales qu'irrecevables.

    En particulier, le mythe de la supériorité humaine repose sur le paradoxe que voici : si nous sommes supérieurs en conscience à l'animal, nous devons donc être plus justes, plus sensés, plus altruistes. Pourtant, nous disons : «Nous mangeons les animaux parce que nous sommes
    supérieurs en conscience». Si donc on juge que l'homme est supérieur à l'animal en conscience, il faut expliquer en quoi cette différence précise justifie de se nourrir de l'animal, car il semble que manger l'animal ne soit pas plus conscient, mais au contraire plus animal, plus inconscient, et plus cruel. C'est un peu comme si l'on prétendait : «l'homme blanc est
    supérieur en justice à l'homme noir, donc il a le droit de se montrer injuste envers l'homme noir». C'est là le même type d'argument que celui qui autorise à manger des animaux.

    Les musulmans prétendent que les animaux ont été créés pour être mangés, bien qu'ils souffrent et aient une relative conscience. Toute chose a une utilité, selon eux, et c'est logique.
    En vertu de cette loi, quelle serait l'utilité de ce qui est modélisé et structuré ? Peut-être d'offrir une formidable occasion d'enfreindre et de démolir un moule inerte. Celui qui éprouve
    de la compassion pour les animaux alors que son milieu l'en empêchait a priori a d'autant plus
    de mérite. C'est peut-être pour cela que les animaux peuvent être mangés : pour que l'on ait plus de mérite à ne pas les exploiter...

    Égalité hommes-animaux

    L'homme est, avant ses possibilités d'Éveil, un animal, une girouette obéissant à ses pulsions et conditionnements à presque 100%, probablement 99.9%. L'animal, quant à lui, se situe probablement à 99.99%. Il y a seulement 0.01% de différence. Quelques rares hommes
    deviennent des saints, des sages, des prophètes, mais ils ne mangent pour autant leurs congénères qui sont restés des animaux.

    Au sujet de l'égalité entre hommes et animaux, Peter Singer 1 remarquait que tout individu ne peut être égal à un autre qu'en ce qui est comparable. Ainsi, par exemple, il est impossible d'accorder aux hommes le droit d'avorter. Et pareillement, il est impossible d'accorder aux
    animaux le droit de vote, car aucun animal n'ira voter, sinon l'homme. Toutefois, l'animal ressentant la douleur autant que l'homme, il n'est pas absurde de vouloir les rendre égaux en
    droit de ne pas subir la douleur.

    Quelques-uns s'excusent de leur alimentation en prétendant : «Je ne tue pas moi-même
    l'animal, il vient tout seul dans mon assiette et, de ce fait, je ne suis pas criminel». Voici une vue bien étroite de nos responsabilités, car nous sommes responsables de nos actes, mais
    encore des causes et conséquences, nécessairement impliquées. Il n'y a pas seulement l'animal mort sous forme de «steak» au milieu de l'assiette, mais encore toute la machinerie infernale qui l'a amené ici, toutes les souffrances qu'il a enduré, et notre responsabilité de
    commanditaire, puisque client, par rapport à ce cercle infect.

    Faisant allusion aux pharisiens qui surveillaient avec trop d'attention ce qui était mangé, Jésus a dit : «Ce n'est pas ce qui entre dans la bouche qui rend l'homme impur, mais ce qui en sort»
    (Matthieu 15.11 et Marc 7.15). En effet, selon la loi juive, il fallait qu'un animal, pour être mangé, soit mort d'une certaine façon et non d'une autre, qu'il ait été vidé de tout son sang, qu'il n'appartienne pas à telle ou telle espèce, que rien ne vienne salir la nourriture, etc...
    Mais, est-ce que manger de la viande n'est pas précisément faire attention à ce que l'on mange
    ? Quelle complication que de manger de la viande ! Car pour qu'elle soit produite, il faut
    employer la violence, élever, abattre, découper et conditionner. Pour finir, celui qui l'achète la paye dix fois plus cher que si, plutôt que de privilégier le goût et le luxe, il se nourrissait simplement de végétaux. En conséquence, Jésus n'autorise pas à faire des festins, mais
    répondrait à ceux qui mangent de la viande : «Pourquoi t'obstine-tu tant à préparer ton alimentation, à aller exprès égorger un animal, à payer exprès le prix fort, alors que j'ai dit de ne pas la surveiller ?» Si nous considérions que tous les aliments sont les mêmes, nous
    devrions logiquement prendre ceux les moins chers, ceux produits sans détours de souffrance
    ou de préparation.

    Par ailleurs, comment manger de la viande sans égoïsme – ne serait-ce que par rapport à notre appartenance à l'humanité – car c'est un échange totalement déséquilibré entre nous et l'animal. Celui-ci endure des souffrances qui sont probablement bien supérieures au plaisir
    que nous éprouverons à nous en nourrir. Or, dans l'esprit d'un sage, il est impensable de faire
    souffrir autrui, ne serait-ce qu'un peu, même si cela n'est qu'une probabilité, seulement pour un avantage personnel.

    Certains prétendent que l'animal ne souffre pas. Ce n'est pas juste. D'abord, parce que nous pouvons grâce à la ressemblance qui existe entre et nous et les animaux, les mammifères tout au moins, être sûrs qu'ils souffrent. Non seulement ils éprouvent des sentiments, mais ils sont
    constitués sur le plan nerveux exactement de la même façon. Ils n'ont pas de nerf, disait Voltaire, qui les empêche de ressentir la douleur. Ensuite, il est impensable que l'on
    reconnaisse la souffrance d'un embryon de trois mois avant celle d'une vache ou d'un cochon.

    Conscience et souffrance

    La souffrance n'est pas une affaire de conscience, mais d'intérêts liés à un être individuel. Si l'on juge que l'univers est conscient parce qu'une présence en chaque objet permet qu'ils soient
    chacun réels, frapper une pierre n'est pourtant pas une agression envers cet univers, car cela n'en menace pas les intérêts.
    Il convient donc de se poser la question concernant chaque chose : a-t-elle une conscience individuelle ou sa conscience appartient-elle à l'univers ? Et, par conséquent, pourquoi l'individu existe-t-il ?
    Si l'individualité existe et est le propre des animaux, on peut supposer qu'elle existe parce qu'elle avantage la survie des espèces. De même que toutes les espèces n'ont pas un cerveau ou des ailes, toutes n'ont pas l'individualité. Or, l'individualité est d'une part une solution anti-
    gaspillage et, d'autre part, une qualité nécessaire à la compétition : si un individu de l'espèce se protège par ses propres moyens, il sera plus résistant. Et pour les groupes de peu
    d'individus, l'individualité est donc une qualité indispensable. Imaginons que dans un groupe de dix animaux, aucun n'ait l'individualité, ce groupe aurait très tôt disparu et l'espèce aussi.
    Au contraire, s'ils ont tous l'individualité, le groupe disparaît moins vite et l'espèce aussi.
    En revanche, s'il existe une grande abondance d'individus, au point que, même si un grand nombre meurent, l'espèce n'est pas menacée, l'individualité n'est pas utile. Il y a alors beaucoup de gaspillage, mais ce gaspillage n'est pas dangereux pour l'espèce. La logique
    militaire ressemble beaucoup à cela. Quand une armée envoie un commando de dix hommes, chaque vie compte et le rôle de chacun est optimisé. En revanche, quand une armée est très nombreuse, elle se moque de gaspiller ou de ne pas gaspiller ses soldats. Les arbres fabriquent
    des millions de graines chacun, ils se moquent de les gaspiller ou de ne pas les gaspiller.
    D'ailleurs, il faut remarquer que, dès que la partie d'un ensemble est vitale pour l'ensemble – autrement dit : si elle meurt, l'ensemble meurt –, elle reçoit automatiquement une individualité. En tant qu'ensemble nommé hommes, nous n'avons pas de pouvoir sur le cœur,
    car il vaut mieux pour notre survie que le cœur ait sa propre individualité, qu'il s'économise.
    En revanche, la perte d'une main n'étant pas fatale, il n'est pas utile qu'elle ait sa propre
    individualité.
    En outre, la souffrance des plantes serait inutile si elle existait. Quand la souffrance concerne un animal ou homme, il a alors le choix de s'enfuir, de crier ou de se défendre. Une plante ne peut pas réagir, alors comment pourrait-elle souffrir ? Pourquoi la nature lui aurait-elle
    procuré la souffrance sans qu'il y ait de raison à cela ?

    Pour que chaque chose soit réelle, il y faut certes une conscience. Mais peu importe, par la suite, le degré de cette conscience. Elle peut être nulle. Ainsi la souffrance, pour être réelle,
    n'a pas besoin d'être très consciente. L'un des arguments à l'encontre de la souffrance des animaux est qu'il sont apparemment moins conscient que l'homme lequel peut être conscient
    de lui-même. Mis à part le fait qu'on ne sait rien de la conscience des animaux vis-à-vis d'eux-mêmes, on peut remarquer que l'homme lui-même n'est pas conscient de lui-même à tout
    moment. Et rien n'indique qu'il le soit au moment de la souffrance. Si l'on juge que la décision et la liberté à l'égard des dépendances permettent d'atteindre un degré de conscience plus élevé, il est même probable que ce degré soit quasiment nul au moment de la souffrance. Et
    même s'il ne l'était pas, cela ne rendrait pas la souffrance moins horrible chez les animaux. En fait, lorsque l'homme éprouve du plaisir ou de la douleur, c'est moins la douleur ou le plaisir
    qui est conscient de lui-même, que l'homme qui est conscient de lui-même. En outre, l'homme qui est conscient de lui-même en tant qu'homme est bien inférieur à celui qui est conscient de
    lui-même en tant qu'univers. Et ce dernier, puisqu'il est le tout, considère la souffrance d'un animal comme sa souffrance.

    Discrimination «speciste»

    Il n'est pas déplacé de parler de discrimination «speciste» concernant les animaux, équivalente à la discrimination raciste. Puisque nous interdisons le meurtre d'humain, même de fœtus, de
    malades mentaux et de criminels, la seule nuance qui n'interdit pas le meurtre des animaux est l'apparence. Ils ont quatre pattes, nous en avons deux. Ils ont le museau allongé, le nôtre est
    plat. Bref, c'est le même problème que le racisme ou l'égoïsme.

    Toutefois, Il est vrai que certains prétendent manger de la viande tout en «respectant» les animaux. Mais de quelle forme de respect s'agit-il ? Est-ce le respect pour le morceau de «tissu organique» devant leur assiette ou le respect pour un animal dont ils ont empêché la vie
    ? Soyons cohérents en ne tolérant plus la violence, qu'elle soit visible ou invisible. Ne chérissons pas les animaux en même temps que nous les mangeons. Ce serait n'être choqué par la violence que visuellement – comme lorsqu'elle est diffusée à la télévision –, et non
    moralement.

    Petit conte d'extra-terrestres

    Imaginez qu'un jour, sur Terre, alors que les êtres humains vivaient bien tranquillement, arrivent une colonie d'extra-terrestres. Ces extra-terrestres seraient environ dix fois plus
    intelligents que l'homme. Fiers de cette intelligence, et manquant cruellement de nourriture chez eux, ils se mettraient donc à manger les humains, ce qu'ils ne considéreraient ni comme
    injuste ni comme égoïste. Les êtres humains, prisonniers de cages minuscules, auraient, diraient-ils, une condition honorable, qui n'est pas cruelle, puisque selon eux : «Ils sont élevés
    pour ça». Ils clameraient haut et fort que voici une bête inintelligente dont la chair est très bonne et qu'il doit désormais être possible de trouver de la chair humaine dans tous les supermarchés de la galaxie, car il en va du moral des soldats.

    Mais nous, conscients, et même alors que nous serions si faiblement intelligents par rapport à eux, leur demanderions : «Pourquoi, si l'intelligence est uniquement votre motif, n'infligez-
    vous pas le même traitement à vos attardés ou vos enfants». Ils diraient: «Parce que nos attardés n'ont pas eu de chance», et alors nous répondrions : «Nous non plus !», mais ils rétorqueraient que leurs attardés «n'ont pas eu de chance parce qu'ils auraient pu être
    normalement intelligents». En effet, ils ne verraient pas que naître humain, par exemple, c'est un manque de chance au sens où la naissance est une gigantesque loterie. Quant au sujet de leurs enfants, ils diraient : «Nos enfants deviendront un jour très intelligents, alors que ce ne sera jamais votre cas. Ce sont des personnes en devenir.» Mais qu'est-ce que veut dire «personne en devenir» ? Car tout le monde n'est pas sujet au même devenir : un adulte moins
    intelligent qu'un autre n'est sujet à aucun devenir, et les vieillards, par exemple, sont sujets à un devenir probablement pire en matière d'intelligence. Ils ne les maltraiteraient pas pour autant.
    Mais nous leur expliquerions ensuite que nous souffrons ! Que nous avons la douleur ! Et ils ricaneraient : «Comment pourriez-vous souffrir si vous n'êtes pas capable de calculer de tête 175412x1384712 ?» Et en effet, comment pourrions-nous leur prouver quoi que ce soit ? Leur
    langage, contenant 1 000 000 000 de mots environ, s'échelonnant sur tous les aigus et tous les graves, avec mélodie, rythme et articulation, serait bien trop complexe pour nous, et nous serions incapables de rivaliser avec leurs longues tirades sur l'infériorité des humains, tant
    leurs discours seraient beaux et biens construits, et de surcroît incompréhensibles pour nous.
    Mais au dernier moment, avec les progrès de la génétique, des scientifiques en apparence moins inintelligents que la moyenne inventeraient un gène capable de décupler l'intelligence
    humaine.
    Les nouveaux humains diraient donc aux extra-terrestres : «Maintenant, pourquoi nous mangez-vous ?». Certains diraient : «Rien ne prouve que, même avec l'intelligence, vous ayez la souffrance». Ils s'apercevraient avec étonnement que nous avons la parole et que nous
    avons la science, puisque nous avons dépassé l'âge de la matière et somme capables de produire des soucoupes spatiales – le reste n'était pour eux que du «bricolage». Mais tout en
    s'apercevant de cela, ils continueraient de remettre en cause notre égalité. Ils diraient :
    «Voyez, les êtres humains sont constitué de carbone, or il est bien connu que seuls les robots
    souffrent» et «Regardez, l'être humain ne reconnaît pas ses enfants, car le matin il les perd et met sa journée à les chercher et ne les retrouve que le soir». Ou encore, ils diraient «Regardez,
    ils n'ont aucun attachement à leur parents puisqu'ils les abandonnent à un certain âge». Ils dénonceraient en effet comme ET-morphisme toute idée de conscience chez l'homme, mais en ce qui concerne les mœurs de l'homme, ils les jugeraient immorales en comparaison avec leur propre morale, non selon la nôtre. Ne serait-ce pas là, au moment ou cela les arrange, un ET-
    morphisme ? Ils considéreraient donc comme cruauté ce qui est cruel selon leurs mœurs et non les nôtres. Et nous verrions pareillement chez eux des choses qui nous semblent très cruelles, sans comprendre qu'eux ne le voient pas ainsi, à commencer par leur façon de nous
    élever et de nous manger.
    Et ceci durerait infiniment car nous n'aurions aucun moyen de nous défendre, jusqu'à ce qu'une autre civilisation galactique arrive et mange ceux qui mangent les humains... Mais,
    tout cela existe déjà, c'est ce que nous faisons subir aux animaux.

    La difficile remise en cause

    Demeurer à l'écart des dépendances est relativement facile quand celles-ci ne nous ont pas été inoculées dès notre plus jeune âge. Un non-fumeur n'a pas de mal à ne pas fumer. Un non-raciste n'a pas de mal à respecter les noirs (entre autres). Or, un carnivore l'est depuis
    longtemps, souvent depuis la naissance. Cette attitude l'incorpore presque et nous n'avons pas de rempart contre nous-mêmes. Il est difficile de briser une éducation de préjugés et l'alimentation en fait partie. Si désireux que nous soyons d'aller au paradis, il y a certaines
    habitudes confortables qu'il est douloureux mais obligatoire d'abandonner.

    Déguster un repas n'a aucun intérêt spirituellement et, de plus, cela est si souvent contraire à la santé. C'est un vice que même les religieux connaissent, faute d'autres plaisirs. Est-ce une drogue ?
    Lorsque je suis devenu végétarien, je ne devais pas vivre plus de trente ans, selon quelques lires. Idem lorsque, un an plus tard, je suis devenu végétalien. Alors que personne n'avait fait d'étude de diététique, un nombre considérable d'individus m'avaient lancé leurs pronostics
    pseudo-scientifiques et autres croyances. Mon choix semblait tellement les déranger qu'il devait remettre en cause les fondements mêmes de leur éducation. À travers leurs mots, leur éducation se défendait. Chaque chose qui perdure dans le temps a ses gènes de survie. Les
    sociétés, les religions, tout. Même un caillou a des gènes de survie : il a la solidité.
    Notre éducation aussi a en elle-même ses propres gènes : se faire inculquer, s'auto-considérer comme la meilleure, voir d'un mauvais œil tout écart de cette éducation, concourir au profit de nos plaisirs et de nos instincts faciles.
    «Il est dangereux, voire impossible, d'être végétarien, sinon végétalien.» Voilà un préjugé planétaire. Cela n'est peut être pas faux mais, a priori, cela a autant de chances d'être faux que
    d'être vrai. Ce préjugé est grave puisqu'il nous empêche d'évoluer moralement et spirituellement et qu'il est relayé par des classes relativement crédibles de la population – dont une partie des médecins.
    Toutefois, si vous demandez à un médecin omnivore quelle est la véritable alimentation de l'homme, carnée ou végétarienne, c'est comme si vous demandiez à un chrétien quelle est la vraie religion, chrétienne ou juive. Il vous répondra : «Oui, bien sûr, on peut être juif, mais la
    véritable religion c'est quand même la religion chrétienne». Et encore, cela dépend totalement de son degré de tolérance. Il en va de même pour le végétarien qu'on questionne sur la viande,
    et l'omnivore que l'on questionne sur le végétarisme. Comment alors pourrons-nous reconnaître qui, du médecin omnivore ou du médecin végétarien, a raison ?

    Peut-être de la même façon que l'on détermine celui qui a raison lorsque l'un se remet en cause et l'autre non.
    Il est évident que le premier est sincère, quant à l'autre, on ne sait pas. Or, ceux qui se
    remettent en question sont ceux qui changent. Et, pour la plupart, ils ne deviennent pasomnivores mais végétariens. Ce sont donc les végétariens qui font preuve de remise en question et d'honnêteté. L'omnivore répondra souvent en vue de masquer sa culpabilité.
    De fait, la plus mauvaise justification de la viande est la santé. On entend souvent parler des bienfaits de telle ou telle plante, de tel ou tel fruit, mais jamais de telle partie de l'animal, et ce
    serait même plutôt l'inverse. On commence peu à peu à faire le rapprochement entre nos maladies de dysfonctionnement (intestin, rein, cœur...) et l'alimentation carnée. Toutefois, le
    progrès est très lent. Au lieu de dire «la viande est dangereuse», on dit : «l'abus de viande est dangereux». Or, ce sont là deux phrases identiques, car pour toute chose dangereuse, c'est l'abus qui est dangereux. On dit bien que la cigarette est dangereuse. Et pourtant, une
    personne qui fumerait une cigarette par semaine ne risquerait rien. Pour la cigarette aussi nous
    pouvons dire qu'elle est dangereuse au-delà d'un certainseuil. Il est évident qu'une chose est dangereuse ou ne l'est pas, et que le danger n'est pas dans l'abus, mais il augmente avec l'abus.

    Les sentiments de l'animal

    L'animal est pourvu de sentiments et d'émotions, comme l'être humain. Qu'est-ce qu'un humain sinon un animal avec un cerveau un peu plus organisé et capable, de ce fait, de mieux ranger ses pensées ? Mais, rien ne garantit qu'il le fasse correctement.
    La souffrance n'est guère qu'un stimulus nous avertissant d'un danger afin que nous options pour la meilleure réponse. Notre nature humaine réagit face aux stimuli presque de la même façon que les animaux. Nous désirons ce qui nous plaît et repoussons ce qui nous déplaît.
    Entre l'instinct et la sensation, il y a seulement une différence de langage. De ces sensations mêmes découle notre amour familial et conjugal. Rien n'empêche l'animal de les éprouver aussi. Quant à la vraie intelligence, elle n'entre pas en équation lorsqu'il s'agit de sentiments.
    Au moment d'aimer, un calcul est inutile.
    Contrairement aux croyances, ce n'est pas lorsque l'animal est tué qu'il souffre le plus. Si un joli pot suffit à une belle plante, une jolie cage ne suffit pas à un animal. Ils ont des jambes,
    des oreilles et des yeux. Ces organes ont une utilité chez eux comme chez nous. Si nous les enfermons, ils ne marchent plus, n'entendent plus et ne voient plus. Cela ne peut que les faire déprimer.
    Comme nous, ils ne sont pas faits pour rester statiques. On ne peut pas penser que quiconque pourrait accepter de vivre dans les conditions dans lesquelles vivent les animaux de ferme.

    L'élevage des animaux est également un gaspillage écologique, en plus d'une quantité de souffrance exorbitante infligée à l'animal. En effet, chaque kilo de viande produit l'a été avec
    au minimum 20 fois son poids en végétal (dont 7 à 16 kg de soja ou de maïs) 2, 10 fois en moyenne son équivalent en protéines végétales, 7 fois en moyenne l'espace agricole utile. Ces chiffres varient selon les études. Un proverbe bien connu serait approprié pour décrire la
    situation : «On prend le grain du pauvre, pour nourrir la vache du riche». De plus, celui qui prétend contre tout argument que les plantes souffrent ne peut plus trouver d'excuse pour manger des animaux. Il a un bon moyen de réduire l'hypothétique souffrance des plantes en les mangeant directement, plutôt qu'en les donnant à manger en quantités décuplées.

    Quelques chiffres en plus :

    - Environ 100L d'eau sont nécessaires pour produire 1kg de végétal alors qu'environ 2000 à 3000L d'eau sont nécessaires pour produire 1kg de viande (3).
    - Aux états-unis, 80% des cultures sont destinées à la nourriture des animaux et 90% du soja mondial est destiné à l'alimentation des animaux (4).

    Cela illustre que le végétarisme peut reposer également sur des raisons écologiques ou même
    paradoxalement sur la défense des végétaux.

    Exercer la cruauté

    Nous nous justifions parfois en prétendant que le monde est cruel, ce qui nous autorise aussitôt à imiter celui-ci dans des proportions plus importantes. Nous enchérissons dans la cruauté. Il faut croire que, si elle n'existait pas, nous l'inventerions, tant elle dans notre intérêt.
    Mais, si elle n'est pas notre intérêt, il faut la combattre.
    À la différence des animaux se combattant les uns les autres dans l'anarchie totale, l'homme peut fort bien faire pousser des plantes et s'en nourrir, ce qui, d'ailleurs, dans le passé, constituait probablement son alimentation naturelle. Le berceau de l'humanité est en Afrique.
    Là-bas, il y a des fruits toute l'année. De plus, l'homme est conscient de faire souffrir, ce qui
    est pire que de tuer sans le savoir ; il n'a donc guère d'excuse ; il n'est pas obligé de tuer.
    L'homme sauvage de la préhistoire et l'homme civilisé d'aujourd'hui n'ont en réalité qu'une seule différence qui se situe dans le confort, mais non dans la mentalité. De l'extérieur, l'homme d'aujourd'hui paraît plus raffiné, plus instruit et plus propre, mais ce raffinement et
    cette instruction ne sont qu'une face. À l'intérieur, il est toujours le même.

    L'exercice d'insensibilisation à la douleur d'autrui commence dès l'enfance. Pour l'enfant, il est en général incohérent de manger et d'aimer l'animal, logique naturelle et ineffable. Mais
    comment un petit enfant tiendrait tête à sa mère ou à la maîtresse, alors qu'il croit qu'elles détiennent la vérité ? S'il objecte, elles peuvent se fâcher comme cela arrive parfois. Il ne sait
    pas que le steak ou le jambon est un animal si on ne le lui dit pas. La société empêche ainsi les réflexes altruistes qui la déstabiliseraient assurément. Or, c'est à cet âge, où l'on ne peut juger
    de rien, que nous sommes sans défense et que s'acquièrent les comportements les plus vivaces.
    Envers un enfant qui n'a que deux ou trois ans, et jusqu'à l'adolescence, il est facile de prétendre qu'il est normal d'élever les animaux pour les manger, comme de lui mettre dans la bouche des paroles de haine raciale. Prétendre le contraire plus tard est en revanche beaucoup plus difficile.

    Une éthique

    Le végétarisme n'est pas l'apanage des hippies, des allumés, des écologistes proches de la
    nature. Il est important de ne pas étiqueter le végétarisme car il devrait être le naturel de chacun. C'est une éthique, une justice, qui ne nécessite pas une qualité ou une apparence
    spéciale pour être respectée, même si l'intelligence et le cœur y incitent. Voici quelques grands hommes végétariens : Pythagore, Socrate, Diogène, Plutarque, Plotin, de Vinci, Gandhi, Einstein, etc .
    Le végétarisme révèle beaucoup d'aspects d'une personne, parmi lesquels la compassion et la sincérité. Avant d'aimer, on doit être capable de respecter. Gandhi disait : «On mesure l'évolution d'une société à la façon dont celle-ci traite les animaux».

    Le végétarisme en religion



    Il est paradoxal d'être religieux et de ne pas être végétarien. Le désir de ne pas faire souffrir conditionne toute compassion élaborée. Les végétariens en religion sont encore peu nombreux étant donné les prétentions d'éveil et de sérénité des religieux. Mais, dans le passé, ils l'étaient probablement presque tous.
    Les religions végétariennes ou végéphiles sont le bouddhisme, l'hindouisme, le rastafarisme, le jaïnisme et le taoïsme. La plupart sont orientales, mais il y a eu des exceptions en Europe.
    Les cathares, célèbres pour leur discipline ascétique, ne consommaient aucun produit d'origine animale, exception faite du poisson, exception à leur sagesse. Ils partageaient cette interdiction avec les coptes, qui existent toujours en Égypte et qui sont peut-être plus proches
    que nous de Jésus, à la fois sur la carte et dans les pratiques. Les cathares montrèrent leur grande robustesse d'âme à plusieurs reprises. Ils mangeaient comme ils résistaient, c'est-à-dire sans violence.
    Les anachorètes et les ascètes ont pour but de s'extraire des conditionnements, plaisirs et préoccupations, et ils ne mangent donc ni viande, ni poisson sauf exception, ni matière animale. Saint Antoine, initiateur de l'anachorétisme, vécut pendant cent six ans (250-356) à
    partir d'une alimentation entièrement végétale (pain et racines principalement). Chez les catholiques, les cisterciens – aujourd'hui en diminution – étaient des moines simples, rejetant le luxe et les repas de viande, ainsi que d'autres matières animales. Toutefois, aujourd'hui les
    moines sont rarement des ascètes.

    Le végétarisme a été soutenu par quelques théologiens, parmi lesquels Martin Luther. Les esséniens – plus connus sous le nom de «judéo-chrétiens» et qui étaient peut-être les premiers chrétiens – suivaient le même régime que les cathares et les coptes, et ils ne pratiquaient pas
    de sacrifice animal, ce qui les distinguait des juifs orthodoxes. Flavius Josèphe les décrit comme étant doués de grandes qualités, et détenteurs d'une grande sagesse. Il explique qu'ils refusaient de manger de la viande, même sous la torture, et rendaient l'âme avec grâce. Parmi
    eux, dit-il, les centenaires n'étaient pas rares. Il les décrit comme des individus exceptionnels
    (5).
    Toutes les religions conservent plus ou moins une influence de végétarisme, même restreinte.
    Dans certaines d'entre elles, c'est une obligation (jaïnisme & rastafarisme). Dans la plupart des religions asiatiques (hindouisme, bouddhisme...), c'est un avantage. Dans cette région, 30%
    des religieux sont végétariens – estimation personnelle. Les autres religions n'incitent qu'à certaines privations. Chez les musulmans, le porc est prohibé. Les juifs s'interdisent de
    manger les ruminants à sabot non-fendu – dont le porc, mais pas uniquement –, les rapaces, les fauves et les poissons sans épine dorsale. Les chrétiens pratiquants s'abstiennent le vendredi et pendant le carême.
    Mais est-ce que les limites de la consommation de viande ne sont pas un reliquat de végétarisme, remontant à l'époque de Jésus ? Ne s'abstenir de viande que le vendredi est étrange et absurde – pourquoi uniquement le Vendredi ? Les chrétiens prétendent que c'est pour ne pas manger le Christ ce jour là, parce que c'est symboliquement le jour de la résurrection : le vendredi de Pâques. Or, il y a là une projection évidente de l'homme dans
    l'animal, et les chrétiens devraient prolonger la logique jusqu'à terme. Puisque l'animal est la projection de l'homme, comme l'homme est la projection de «Dieu», il ne faut pas le faire souffrir pas plus que nous n'aimons souffrir. En tout cas, c'est la preuve que notre façon de
    voir l'animal est ambiguë : il ne souffre soi-disant pas mais il est de même nature que le Christ. Cela est étrange.
    En outre, il n'est pas impossible que le judaïsme lui-même ait été végétarien. Peut-être qu'à mesure que le judaïsme vieillissait, les patriarches ont décidé que l'alimentation était
    superficielle, comme le décident aujourd'hui beaucoup d'individus. Le sixième commandement précise : «Tu ne tueras point» (Deutéronome, 5.17). Il ne précise pas «être humain». Et on pourrait, suivant la logique qui autorise à tuer des animaux, se permettre de
    tuer lorsqu'il ne s'agit pas d'une personne de son clan, de sa patrie, de sa famille. C'est un commandement que même les guerriers – juifs ou chrétiens – estimaient respecter. Voilà pourquoi les guerres continuent. Voilà pourquoi les massacres d'animaux continuent. Les croyants lisent souvent ce commandement non comme il est écrit, mais comme ils veulent le
    lire. Puisqu'il y a certaines nécessités qui sont de conquérir du territoire et de cuisiner quelques grillades, il était préférable à tous que personne ne comprît la réelle signification de
    cet ordre tout simple.

    Certains prétendront que dans la religion – juive en particulier –, «Dieu» a demandé des sacrifices. Mais il est douteux que «Dieu» souhaite de pareilles preuves. D'abord, parce que «Dieu» étant complet, il ne peut rien souhaiter. Ensuite parce que, sans être religieux, il est
    facile de comprendre que les sacrifices sont cruels. Ils remontent peut-être à la religion pré-judaïque, au culte de Baal. Les sacrifices contribuent essentiellement à l'ignorance de la
    nature de «Dieu» – qui est spirituel – et perpétuent la violence. Ils ne sont pas voulus par «Dieu», comme le précise Isaïe (1.11), Amos 5.22 et Osée 6.6.
    Aussi, pour ne pas nous confondre dans la haine et le fanatisme, nous devons suivre notre cœur et notre raison, lesquels nous inclinent à la pitié et nous prient de ne pas nous entêter
    dans l'égoïsme. Et la violence envers l'animal peut facilement être projetée sur l'homme. Isaïe explique que lors des temps finaux, le loup et le bœuf mangeront tous deux de la paille (11.7).
    Il n'y aura plus le désir de tuer, pas même pour se nourrir. Ce temps sera évidemment positif, puisqu'il sera le trépied favorisant l'émergence d'une humanité nouvelle, sans guerres et sans égoïsme. Pourquoi n'avons-nous pas mis en œuvre ce changement le plus tôt possible, sachant
    les bénéfices qu'il accompagnait ? Sommes-nous donc plus désireux du malheur, que du bonheur ?
    Enfin, voilà une dernière remarque à l'intention de ceux qui croient en «Dieu» et qui n'ont cependant pas pitié de l'animal. Puisque «Dieu» est bien plus supérieur à nous que nous le
    sommes aux animaux, comment «Dieu» pourrait-il avoir pitié de nous si nous n'avons aucune pitié pour les animaux ? Celui qui mange de l'animal s'imagine que tout lui est dû, et qu'il n'a pas d'effort à faire pour soulager facilement une immense peine ; «Dieu» peut faire la même
    chose. Voir la parabole du «débiteur sans pitié», Matthieu 18.23-53.

    Végétarisme et nature humaine

    Se mettre au végétarisme ne signifie que se priver de quelques aliments sur mille : viande et poisson. Celui qui mange de ces deux aliments, en général, se prive au contraire de bien des sortes de végétaux. Bien sûr, il s'agit également d'ôter les produits d'origine animale de la vie
    quotidienne : cuir et fourrure, produits cosmétiques, duvets. A fortiori, il suffit de se priver de lait et d'œuf pour être un végétalien parfait. Ce n'est pas très compliqué. La seule contrainte est la société de consommation qui croit qu'il est intelligent de mettre du lait et de l'œuf
    partout.
    Le végétarisme et le végétalisme ne sont pas dangereux malgré les affirmations des médias à ce sujet. En réalité, le végétarisme est bénéfique pour la santé et le végétalisme est sain, en
    attendant que nous prouvions qu'il est très bénéfique. La santé est une préoccupation futile puisque nous mourrons. Et celui qui accorde de l'attention à sa santé ne fait que se rajouter quelques jours de vie. Il est douteux que cela nous élève spirituellement. Alors, si le monde
    était construit pour nous faire évoluer spirituellement en nous infligeant une mauvaise santé lorsque nous nous attachons à elle, comment ne serions-nous pas punis en nous y attachant au
    point de détruire complètement celle des autres ? D'un point de vue providentiel, les maladies de ceux qui mangent de la viande sont à leur égard une leçon logique.
    Plusieurs études qui se sont déroulées en Angleterre sur un grand nombre de personnes le
    prouvent. Les végétariens avaient meilleure santé, enregistraient moins de décès, développaient même beaucoup moins de cancers que les omnivores, dans tous les domaines.
    L'une, faite par l'Étude Végétarienne d'Oxford, concernait 11000 personnes (dont 6000végétariens), l'autre, faite par l'EPIC, concernait 20000 (dont 10000 végétariens) 6.
    Ainsi, l'homme n'est pas omnivore comme on a longtemps voulu le faire croire. D'ailleurs, personne ne peut comparer sa dentition à celle d'un loup ou d'un tigre. Nos ridicules «canines» ne sont rien à côté de celles de 4cm du panda géant, se nourrissant totalement de bambous.
    Certains ours d'Asie, capable de broyer une jambe avec leur mâchoire sont cependant végétariens. En outre, le gorille à la mâchoire et à l'allure terrifiantes est un singe strictement végétalien et d'une grande tendresse envers les autres animaux.
    Qu'on cesse donc de prétendre que c'est la nature qui pousse à manger de la viande ; rien de plus faux. En effet, il n'y a rien de naturel dans la consommation de viande et de lait. D'abord
    l'élevage, réclamant des surfaces et des entrepôts, des machines pour retirer le lait, ensuite lorsque l'on tue l'animal avec un couteau en acier ou par une dose d'électricité, puis lorsqu'on
    le découpe avec des machines ou des couteaux : qu'est-ce que tout cela a de naturel ? Rien car «naturel», si la définition est bonne, signifie «qui n'a subi aucune altération». Mais, dans le cas présent, nous sommes en pleine dénaturation et dans ce que l'on appelle la «culture» par
    rapport opposition à la «nature». Si nous étions nus et face à un taureau, un oiseau, un sanglier ou un lapin, il y a peu de chances qu'avec nos bras, jambes et dents, nous puissions nous nourrir de l'animal. La nature nous permet certes de cueillir des fruits, des racines, voire des
    insectes, mais non pas les viandes ni les poissons. Nous ne sommes pas adaptés à la viande, il faut que nous l'adaptions en lui faisant subir de nombreuses modifications.

    Les médias.

    Lorsqu'une recette financière est menacée, les profiteurs de cette recette se défendent comme ils le peuvent, parfois par des manipulations et des mensonges. Quelqu'un dont l'honneur et le
    gagne-pain sont menacés se défend doublement. Attendu que la consommation de viande est maléfique, il est normal qu'ils adoptent des tactiques désespérées, voire violentes, auxquelles ils sont habitués.
    En France et en Angleterre, il n'est pas rare que des manifestation pro-chasse tournent mal, avec des jets de pierre et des dégradation volontaires. Cela montre que les violences faites aux animaux passent facilement aux humains.
    Toutefois, tous les éleveurs et tous les bouchers ne sont pas forcément conscients du problème que constitue cette violence et ils sont sans doute dans le même cas que l'immense majorité de la population : ils croient que la viande est indispensable à la santé, et qu'il n'y a pas de mal à
    faire souffrir un animal si c'est pour soi-même. Peu de personnes affirment le contraire et ils font figure de fausse note. Le bon ton est de vanter les produits franco-français du terroir et de
    donner libre cours aux préjugés sur les végétariens et, a fortiori, sur les végétaliens. Il est également de bon ton d'offrir du travail à tout le monde, ce travail fût-il d'égorger des animaux ou de les enfermer dans des cages voire, y compris, de faire des expériences
    douloureuses et inutiles sur eux.
    Quelques scientifiques allant à contre-courant commencent cependant de remettre en question notre vision idyllique du bon plat de viande, ainsi que du bon fromage. En France, les diététiciens sont partagés. Certains – même s'ils sont rares – n'ont pas honte de dire que 250g
    de viande par jour sont nécessaires. D'autres sont au contraire végétariens ou végétaliens et vantent cette alimentation, mais on les prend pour des ânes. Dans quelques années, peut-être
    tiendrons-nous un son de cloche différent. La médecine, et en particulier sa branche diététique, est une science très instable, dénonçant ses propres positions tous les dix ans.
    Déjà, de l'autre côté de la Manche et de l'Atlantique, de gros progrès ont été accomplis avant nous. L'histoire se répète : les Américains et les Anglais ont une mentalité dix ans en avance sur la nôtre, pour le pire comme pour le meilleur. L'association américaine de diététique a
    publié en 1999 un rapport vantant les mérites du végétarisme et incitant cependant les végétaliens à la prudence, notamment à propos de l'apport en vitamine B12, qui est rare dans les végétaux. Ce problème reste à relativiser. La vitamine B12 est nécessaire en quantités si
    faibles qu'un milligramme suffit pour la vie et que l'on peut trouver dans les champignons, les levures, ce qui est sale, et éventuellement, sous forme de pilule. En décembre-janvier 2001,
    une publicité du Comité des médecins pour une médecine responsable («Physicians Committee for Responsible Medicine») dénonçant les méfaits du lait et le lobby des fabricants de produits laitiers a été diffusée aux États-Unis 7.
    En outre, la télévision, à force d'évoquer les aspects futiles de l'alimentation végétarienne, nous détourne du vrai problème : l'éthique et le respect. Tantôt, elle prétend que le végétarisme n'a pas de goût ou qu'il oblige à regarder les étiquettes, etc. Ce sont des aspects
    futiles, évoqués en vue de nous maintenir dans un niveau de futilité rendant plus difficile le renoncement à la viande. La triche était également utilisée : un documentaire diffusé sur M6 (E=M6, 5 décembre 2000) faisait passer pour un végétalien quelqu'un ne mangeant que du riz
    blanc. Cela passa inaperçu devant de nombreux téléspectateurs. Une végétalienne en bonne santé et bien costaude était cependant filmée dans la même émission, mais ils n'ont pas informé qu'elle l'était depuis trente ans : un élément essentiel était, volontairement ou non,
    caché au public.
    Conscientes qu'elles ont un pouvoir sur les mœurs et une grande suggestivité à l'égard du téléspectateur, les chaînes emploient la ridiculisation pour freiner le végétarisme. Ainsi, l'émission «Envoyé Spécial» sur France 2 (grande écoute) inventait des informations selon les
    besoins du documentaire. Dans leur émission du 23 novembre 2000, ils qualifièrent les végétaliens anglais de terroristes pour la seule raison que, couverts de cagoules, ils libèrent des animaux de laboratoire. Dans leur esprit, tout homme cagoulé est un terroriste ; ce n'est
    pas très pertinent. Par ailleurs, ils faisaient des erreurs de traduction. Ainsi, lorsque le président de la «libération animale» expliqua qu'il avait été arrêté pour activité illégale, ils traduisirent par «menaçante». Pour exprimer ce qu'elle voulait que nous croyions, la chaîne filmait toujours les végétaliens dans des conditions agitées, floues, et les vivisecteurs étaient quant à eux filmés au coin d'un feu et dans une ambiance chaleureuse.
    En somme, les médias essaient de nous empêcher d'être végétarien ou végétalien et il vaut mieux ne pas se fier au informations manipulées par des intérêts financiers. Mieux vaut lire à ce sujet des livres sérieux, écrits par des philosophes ou des scientifiques. Les livres vantant le
    végétarisme sont peut-être orientés, mais c'est par la compassion et non pas par l'attrait de l'argent.



    Notes :

    (1)Voir la Libération Animale, Peter Singer, Grasset 1992. Chapitre 1.
    (2)Voir «Time Bomb Livestock Business» p. 22-23
    (3)Source: Earth Save Foundation. Avertissement : selon les méthodes de production les
    valeurs peuvent varier.
    (4) Voir Trois traités sur les animaux, Plutarque, par Elisabeth de Fontenay, édtitions POL,
    1992. Marjolaine Jolicoeur, Végétarisme et Non-violence, éditions Commensal. A Vegetarian
    Sourcebook, The Nutrition, Ecology, and Ethics of a Natural Foods Diets, Keith Akers ,
    Vegetarian Press ainsi que Famous Vegetarians, & their favorite recipes by Rynn Berry ,
    Pythagorean Publishers.
    (5)Voir, Flavius Josèphe, La guerre des juifs, édition des Belles Lettres.
    (6)Voir la revue anglaise EVU News, numéro 2, 1996 ou s'adresser à Paul Appleby, Oxford
    Vegetarians, 57 Sharland Close Grove, Wantage, Oxford OX12 OAF, Tel. +44-1235 769425,
    E-Mail oxveg@ivu.org
    (7)En France, l'Association Végétarienne & Végétalienne d'Informations (AVIS) a publié une
    brochure tentant de cerner toute la question du Végétarisme : éthique, nutrition. Elle présente


    une réflexion personnelle, des extraits de livres, et des études scientifiques sur la nutrition.
    Cette brochure est gratuite et disponible à Canal Sud, AVIS, 40 rue Alfred Duméril, 31400
    Toulouse, France source :http://www.spiritual-dimension.com/vegespi.html

    Diffusé sur www.arsitra.org - (c) 2002



    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/10/2021 13:45) :

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    Peta France / Animaux familiers

    24/01/2011 17:05

    Peta France / Animaux familiers


    Animaux familiers

    Foire aux questions (FAQ)

    Chez PETA, pensez-vous qu'on ne devrait pas avoir d'animaux familiers?
    Les fossiles nous montrent que les ancêtres de nos chiens ont été domestiqués il y a 12 000 ans. Quant aux chats, les Égyptiens s'en servaient déjà pour chasser rats et souris 5000 ans auparavant. Depuis ces temps-là, partout les humains ont pris goût à la compagnie des chiens et des chats, et leur élevage et entretien sont devenus aujourd'hui une industrie gigantesque. Cet engouement a abouti à une crise de surpopulation, si bien que chaque année, des milliers d'animaux en surnombre subissent des mauvais traitements, se morfondent dans des refuges, ou sont euthanasiés. Adopter un animal dans un refuge pour lui offrir un foyer chaleureux permet de prévenir une partie de cette souffrance. Si vous voulez aider à réduire ce problème de surnombre :
    • faites stériliser votre animal
    • n'achetez jamais un animal dans un élevage ou une animalerie.

    Mais si j'arrive à placer tous les petits, pourquoi ma chatte ou ma chienne n'aurait-elle pas le droit de faire une portée?
    Il est impossible de prévoir ce que deviendront ces animaux une fois placés.
    Cette année comme chaque année, des milliers d'animaux en parfaite santé vont passer la porte d'entrée d'un refuge, pour en sortir par la porte de derrière, dans un sac poubelle. Beaucoup d'autres seront abandonnés sur la voie publique. La stérilisation pourrait prévenir tous ces malheurs et toutes ces morts. Chaque animal abandonné ou maltraité est né d'un animal non stérilisé.

    Mais les chiots des animaleries ont autant besoin d'un bon foyer que ceux des refuges, non ? Et si je veux choisir une race?
    Parmi les chiens vendus en animalerie, beaucoup proviennent de véritables usines à chiots où les chiennes sont détenues dans des box extérieurs, sans protection contre les intempéries. Elles sont privées de compagnie et de confort. On les traite comme des machines à produire. Leurs petits leur sont arrachés très jeunes pour être entassés dans des caisses et transportés à des centaines de kilomètres vers des animaleries. Les mauvaises conditions d'élevage conduisent à des problèmes de santé, comme des infections, des malformations, des maladies des oreilles et des yeux, et bien d'autres encore. Arrivés dans les animaleries, les chiots sont serrés dans des cages trop petites, ce qui est un stress supplémentaire les rendant encore plus fragiles devant la maladie.

    Pendant que les éleveurs inondent le marché de milliers de chiots, des milliers d'autres sont tués, faute d'un foyer accueillant. Beaucoup d'autres sont abandonnés. Les refuges ne réussissent à trouver un bon foyer que pour une faible proportion des animaux qu'ils accueillent. Les autres devront être mis à mort. Dans une situation de surpopulation massive, l'élevage « responsable » n'existe pas.

    Si vous avez le temps, l'énergie, la place et les moyens de vous occuper d'un chien, rendez visite au refuge le plus proche de chez vous, et adoptez un animal. Les chiens de type mélangé, les bâtards et les corniauds, sont généralement plus robustes et faciles à vivre que les chiens de pure race. Mais si vous y tenez vraiment, vous pourrez trouver des chiens de race dans les refuges.

    Au lieu d'euthanasier les chiens et les chats, pourquoi ne pas construire davantage de refuges ?
    Le refuge n'est pas une solution au problème des animaux familiers sans foyer. Ils ont besoin d'autre chose que d'être simplement nourris et logés. Ils ont besoin d'attention, d'affection, de compagnie humaine, et aussi de pouvoir jouer et courir. Même s'il est difficile pour nous de l'accepter, l'euthanasie est souvent la meilleure fin, et la moins cruelle, pour ces animaux dont personne ne veut.

    Ne vaut-il pas mieux faire dégriffer un chat plutôt que de devoir s'en débarrasser ?
    Demandez à votre chat ! Dégriffer un chat consiste à lui faire subir dix amputations douloureuses qui affaiblissent ses pattes, ses épaules et les muscles de son dos. Beaucoup de vétérinaires refusent de dégriffer les chats. D'ailleurs, le dégriffage est interdit par la loi en France depuis le 18 mai 2004 (Décret n° 2004 - 416).
    Privé de ses griffes, un chat est pratiquement sans défense, et cela peut conduire à des névroses ainsi qu'à des problèmes de peau et même de vessie. Si on lui offre un griffoir, ou poteau à chat, et qu'on se montre patient et ferme, on apprend facilement à un chat à ne pas griffer les meubles.

    Quel est l'avis de PETA sur l'euthanasie ?
    Des milliers de chiots et de chatons naissent chaque jour. Il est impossible de trouver assez de foyers pour tous les accueillir. Les refuges assument la mission difficile de se charger des animaux non désirés. Parce qu'il y a des gens qui ne font pas stériliser leurs animaux et d'autres qui achètent dans les animaleries au lieu d'adopter, l'euthanasie reste encore aujourd'hui une abominable nécessité.

    Que pensez-vous de la pratique qui consiste à piéger, stériliser et relâcher (P.S.R.) les chats errants ?
    Nous avons vu appliquer cette méthode, et nous avons observé des colonies de chats libres « gérées » par des humains. Malheureusement, ces méthodes ne rendent pas vraiment service aux chats.
    On nous rapporte d'innombrables histoires de chats qui ont souffert le martyre avant de mourir parce qu'ils ont été obligés de se débrouiller seuls dans la nature. Quand on a vu les horreurs qui arrivent si souvent aux chats sans foyer, on ne peut pas recommander le P.S.R. comme solution au problème de la surpopulation.
    Les chats errants méritent autant d'égards que les autres, et il est de notre responsabilité à tous de soulager leurs souffrances et d'assurer leur sécurité. C’est pourquoi nous ne pouvons pas encourager le vagabondage des chats sans foyer. D'ailleurs, s'occuper d'un chat errant pour ensuite le relâcher constitue un acte d'abandon. Stériliser les chats errants prévient la souffrance de générations futures, c'est vrai, mais cela n'améliore guère la vie de ces chats, ceux qui sont déjà là, et qui doivent se débrouiller seuls. Pour eux, chaque jour est une lutte pour survivre dans un monde hostile. Ce n'est pas leur rendre service que de les laisser ainsi à l'abandon.

    Malgré tout, PETA n'a jamais préconisé l'euthanasie de tous les chats errants. Nous croyons que le P.S.R. est acceptable si les conditions suivantes sont réunies : les chats doivent vivre loin des routes, des gens et des animaux qui pourraient leur nuire ; être suivis et nourris régulièrement ; recevoir les soins vétérinaires essentiels ; ne pas être exposés à des conditions climatiques extrêmes ou aux animaux sauvages. Malheureusement, ces conditions sont quasiment utopiques.

    Où est le mal à garder un chien attaché dehors ? C'est mieux que de le laisser divaguer, non ?
    C’est le condamner à une vie de solitude. C'est l'exposer à la chaleur, au froid, à la pluie, au vent. Il risque un coup de chaleur, des engelures ou d'autres problèmes de santé. La chaîne peut s'accrocher ou s'enrouler autour d'un objet. La gamelle d'eau peut se renverser. La nourriture peut se gâter en été, ou geler en hiver.

    Les chiens à l'attache deviennent souvent hyper craintifs face aux inconnus et agressifs dès qu’il s’agit de défendre leur minuscule territoire. Ils sont des victimes faciles pour des passants malintentionnés qui s’amusent à les narguer. Ces chiens finissent par ne plus faire confiance à personne. Il n'est pas étonnant que certains deviennent dangereux, alors que les chiens qui vivent au sein d'une famille et reçoivent de l’attention mordent très rarement.

    Le pire pour ces chiens à l'attache, c'est leur terrible solitude. Les chiens sont des animaux sociables qui vivent normalement en groupe. Lorsqu’ils vivent avec des humains, ils aspirent par-dessus tout à en être aimés et à participer à la vie de la famille. Priver un chien de compagnie est tellement cruel que certains deviennent littéralement fous de solitude.
    La chaîne, c'est la peine… à perpétuité.

    Pourquoi les chats n'auraient-ils pas le droit de sortir librement ?
    Les chats peuvent se promener librement dans un jardin soigneusement clôturé. Par contre, ils ne devraient affronter les rues qu’en laisse, comme les chiens. Leur sécurité en dépend.

    A l’extérieur, d’innombrables dangers les guettent : ils risquent d'être renversés par une voiture, blessés par d'autres animaux. Ils sont à la merci de personnes malintentionnées et de toutes sortes de maladies : leucémie féline, SIDA du chat, péritonite, toxoplasmose, typhus, coryza, rage, infections parasitaires. La plupart sont très contagieuses et peuvent être transmises à d'autres animaux de la famille.

    Par ailleurs, les chats errants sont considérés comme nuisibles par beaucoup de gens qui n'apprécient pas qu'ils viennent faire leurs besoins, creuser les plates-bandes, manger les plantes et tuer des oiseaux et autres petits animaux dans leur jardin. Bien des chats laissés en liberté sont empoisonnés, tués par balles ou piégés par des voisins excédés.

    Quel mal y a-t-il à garder des oiseaux en cage ?
    Tous les oiseaux en cage ont été soit capturés dans la nature, soit élevés en captivité. Dans leur milieu naturel, la plupart ne demeurent jamais seuls. Ils évoluent en groupes et maintiennent un contact permanent les uns avec les autres. Ce sont des êtres sociaux qui se toilettent mutuellement, aiment se nourrir et jouer ensemble. C'est à deux qu'ils partagent la construction du nid, l'incubation des œufs et l'élevage des petits. Chez certaines espèces, le couple est uni pour la vie. Si l'un d'eux vient à perdre son partenaire, il n'en prendra jamais d'autre.

    La vie en captivité est une condamnation à mort pour beaucoup d'oiseaux. Ils souffrent souvent de malnutrition, de solitude et du stress d'être détenus dans un environnement mal adapté. La détention en cage modifie le caractère de certains. Ils connaissent des crises de colère ou de cafard. Beaucoup deviennent obèses et développent de graves problèmes de comportement : hurlements, agressivité, picage, automutilations. C'est particulièrement fréquent chez les perroquets. Selon James Serpell, spécialiste des oiseaux, « les perroquets sont les primates du monde des oiseaux. Ils ne peuvent se contenter de rester figés sur un perchoir et de babiller. »

    Les oiseaux sont victimes des trafiquants plus souvent que tous les autres animaux. Après le traumatisme de la capture, beaucoup d'entre eux sont nourris de force, leurs ailes sont rognées, on leur ferme le bec avec du sparadrap et ils sont drogués avant d'être dissimulés dans toutes sortes de cachettes pour le transport. Les douaniers les découvrent dans des roues de voiture, des tubes en plastique, des poches de manteau ou simplement dans des valises. Il est courant que 80 % des oiseaux d'un lot meurent pendant le transport.

    Les oiseaux capturés dans la nature sont un danger pour la santé des gens et des animaux domestiques. Les perroquets peuvent transmettre la psittacose aux humains, qui risquent d'en mourir. La maladie de Newcastle, qui a dévasté les élevages de volaille aux États-Unis dans les années 70, est sans doute arrivée avec des perroquets introduits clandestinement d'Amérique du Sud. L'apparition récente de la peste aviaire en Asie, et surtout sa transmission aux humains, a encore augmenté encore le risque sanitaire que représentent les oiseaux capturés dans la nature.

    Quant aux oiseaux nés et élevés en captivité, ils ne s'en tirent guère mieux. Ils naissent, vivent et meurent derrière les barreaux. Ceux qui ont dépassé l’âge de huit à dix semaines deviennent difficiles à vendre. Parmi eux, certains sont gardés pour la reproduction et sont donc condamnés à vivre dans une cage minuscule pour le restant de leurs jours.

    Si vous aimez vraiment les oiseaux, d'abord, n'en achetez jamais. Vous pouvez en revanche contacter une association de protection des oiseaux pour participer à leurs activités. Vous pouvez aussi devenir bénévole dans un centre de soins pour oiseaux sauvages en détresse. Dans tous les cas, vous pouvez rendre votre jardin ou votre balcon accueillants pour les oiseaux. Mais souvenez-vous : chats dehors, oiseaux morts !



    LE MONDE MERVEILLEUX ET MYSTERIEUX DE  BIANCA   Commentaire de guybody (19/11/2011 11:50) :

    je ne peut que vous encourager a continuer comme vous faite pour aider les animaux comme d ailleur je le fais moi même quand vous voyez le beau chien sur la photo ! son regard plein de tristesse en dis long sur sa détresse et son manque d amour un chien ne doit pas être destiné a être attacher dehors ainsi il ne saurais d ailleur pas vousd défendre comme il est là ? un chien est là pour être près de vous au chaud et près a vous donner tout son amour et vous demande la meme chose en retour si vous ne pouvez faire cela NE PRENEZ PAS D ' ANIMAUX DE COMPAGNIE vous ne le mérité pas papy . http://guybody.vip-blog.com

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    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/10/2021 13:45) :

    Superbe blog bien plus complet et pratique. Il me faudra des mois pour arriver à "rattraper" mon retard. Un grand merci. voyance en ligne gratuite

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    STOP AUX EUTHANASIES D'ANIMAUX SAINS

    24/01/2011 17:00

    STOP AUX EUTHANASIES D'ANIMAUX SAINS


    La grandeur d'une nation et ses progrès moraux peuvent être jugés de la manière dont elle traite les animaux" - Gandhi -

    PROTESTATION
    HALTE A L' EUTHANASIE DES ANIMAUX ERRANTS OU NON IDENTIFIES
    Informez-vous, écrivez, faxez, envoyez des e-mails
    GRAND MERCI A TOUS POUR VOTRE PARTICIPATION !

    Cette page, présente depuis Septembre 2004, période où un cas présupposé de rage avait occasionné de très nombreuses euthanasies en Gironde et autres départements limitrophes, informe les visiteurs sur les mises en oeuvre d'euthanasies systématiques par les pouvoirs publics en cas de rage ou autres épidémies, et sur diverses questions de protection animale et de société.
    Les euthanasies massives touchent aussi des populations d'animaux sains : lorsque certains refuges sont surpeuplés à cause des abandons massifs, les animaux sont euthanasiés. Lorsqu'une vache ou un mouton sont malades, c'est tout le troupeau qui part à l'abattoir, l'impact des vaccinations étant, en France, sous-estimé.
    Ces pratiques, généralisées, ne sont pas moralement acceptables et constituent un gâchis qu'on ne tolérerait pas pour les êtres humains. Le problème étant toujours posé, au cas où une épidémie se fait jour, que faire pour nos animaux familiers, pour les animaux d'élevage, que pouvons-nous accepter ou refuser ?
    TOUT D'ABORD NE PAS HESITER A FAIRE APPLIQUER LES LOIS DE PROTECTION ANIMALE
    ( présentes dans le Code Pénal et dans le Code Rural )
    Cette page, présente depuis Septembre 2004, période où un cas présupposé de rage avait occasionné de très nombreuses euthanasies en Gironde et autres départements limitrophes, informe les visiteurs sur les mises en oeuvre d'euthanasies systématiques par les pouvoirs publics en cas de rage ou autres épidémies, et sur diverses questions de protection animale et de société.Les euthanasies massives touchent aussi des populations d'animaux sains : lorsque certains refuges sont surpeuplés à cause des abandons massifs, les animaux sont euthanasiés. Lorsqu'une vache ou un mouton sont malades, c'est tout le troupeau qui part à l'abattoir, l'impact des vaccinations étant, en France, sous-estimé.Ces pratiques, généralisées, ne sont pas moralement acceptables et constituent un gâchis qu'on ne tolérerait pas pour les êtres humains. Le problème étant toujours posé, au cas où une épidémie se fait jour, que faire pour nos animaux familiers, pour les animaux d'élevage, que pouvons-nous accepter ou refuser ?

    EDITO & ARTICLES : "Poker, cheval martyr, centre équestre coupable" -"Une chienne se nourrissait...de déchets de brique" - bas de page

    ***Un slogan à faire vous-mêmes sur des étiquettes et à coller en grande surface : "Avant ce qu'il y a dans la barquette, il y avait un animal".

    DERNIERES NOUVELLES - actualisé le 30 Décembre 2010- :
    Des bonnes : De plus en plus de particuliers s'informent, d'autres n'hésitent pas à déposer plainte pour mauvais traitements à animaux ou même contre certains vétérinaires en cas de faute grave.
    L'ensemble des vétérinaires de Gironde avait obtenu il y a 6 ans, suite à la pression de l'opinion publique,, de ne pas avoir à euthanasier les animaux trouvés ou dont les papiers ou vaccins n'étaient pas conformes, euthanasies en cabinet libéral que les pouvoirs publics voulaient leur imposer...
    Ils ont obtenu ainsi une mise en quarantaine systématique avec récupération de l'animal par son propriétaire à la fin de cette période.
    *Beaucoup commencent aussi à s'organiser en petites associations de défense animale locale, pour lutter contre les abandons et s'organiser juridiquement pour faire appliquer les lois de protection.
    C'est un bon début.

    Et... des mauvaises :
    Cet été 2010 est marqué, une fois encore, par l'énorme taux d'ABANDONS D'ANIMAUX, toujours plus de 100.000 PAR AN en France !
    Cette situation scandaleuse, qui n'est pas encore considérée à sa juste valeur par les pouvoirs publics, contribue largement aux euthanasies massives et à une grande misère animale.
    Nous sommes à la traîne de beaucoup de nos voisins européens dans ce domaine, dont surtout nos voisins du Nord.
    *Il est à remarquer que de plus en plus, on constate parmi les animaux abandonnés, qu'ils ne sont PLUS NOURRIS par leur "maître" et souvent laissés enfermés pour y mourir à petit feu : c'est semble-t-il, une nouvelle "technique" chez ceux qui veulent se débarrasser de leur animaux ( chiens, chats domestiques, mais aussi chevaux et bétail ...).

    En ce qui concerne les maladies animales contagieuses, il n'existe toujours pas plus de contrôles sérieux aux frontières. D'autres épidémies, rage ou autres maladies, peuvent survenir n'importe quand... ( grippe aviaire, fièvre aphteuse, ecthyma purulente du mouton etc..)
    C'est pourquoi il faut absolument éviter d'acheter son compagnon en animaleries.
    Celles-ci sont de plus en plus fournies par des revendeurs des pays de l'Est, les documents vétérinaires et les puces électroniques sont souvent falsifiés.
    Tuer massivement au lieu de prévoir et vacciner, est toujours une aberration et un gâchis.
    SOYONS VIGILANTS ET EXPRIMONS NOUS MAINTENANT.


    NE LAISSEZ PAS VOS ANIMAUX SANS COLLIER avec votre téléphone, ou tatouage, ou puce électronique :
    Dans les départements concernés, les mesures de prévention, dont l'euthanasie des animaux non identifiés
    perdurent
    jusqu'en 2010- Informez-vous chez un vétérinaire..
    Un animal non vacciné, sans collier, sans tatouage ou puce électronique, errant ou "divagant", doit faire l'objet d'une euthanasie obligatoire. Tout animal vacciné, mordu par un animal suspect, ou mordeur lui-même, pourra être conservé à condition de recevoir une injection de rappel de vaccin antirabique dans les 5 jours suivant un contact avec un animal infecté. Cette procédure nécessite l'autorisation du directeur départemental des services vétérinaires. L'animal sera mis sous surveillance pendant 3 mois, à raison d'une visite vétérinaire à la fin de chaque mois.

    Vous pouvez écrire, protester, demander des informations :
  • directement auprès du Ministère de l'Agriculture, 78 rue de Varenne 75007 PARIS - 01 49 55 57 46
  • au Ministère de" l'Ecologie et du développement durable" - 92055 La Défense Cedex - 01 40 81 21 22
  • auprès des "Directions départementales des Services Vétérinaires" ( DDSV ). Il existe une DDSV par département
    Vous pouvez trouver l'annuaire des Ddsv sur internet, l'adresse e-mail et le téléphone y sont indiqués ( exemple pour la Seine et Marne, ddsv77@agriculture.gouv.fr )
    Les Ddsv dépendent du Ministère de l'Agriculture et ce sont elles qui procèdent aux euthanasies dans les refuges,... sans s'embarrasser de douceur, mais elles sont chargées de contrôler et de faire appliquer les règlements de protection.
  • auprès des Préfectures des départements concernés.
  • au Conseil Supérieur de l'Ordre des Vétérinaires - 34 rue Bréguet 75011 Paris - Tel. 01 53 36 16 00 - www.veterinaire.fr
  • à votre vétérinaire et aux associations de protection animale.
  • faites passer des communiqués gratuits sur les lois de protection dans vos journaux locaux. - S'exprimer ou refuser sont des droits -
    Car l'euthanasie animale, c'est ça
    On le cache, ce n'est ni beau, ni propre et c'est douloureux

  • Cette page, présente depuis Septembre 2004, période où un cas présupposé de rage avait occasionné de très nombreuses euthanasies en Gironde et autres départements limitrophes, informe les visiteurs sur les mises en oeuvre d'euthanasies systématiques par les pouvoirs publics en cas de rage ou autres épidémies, et sur diverses questions de protection animale et de société.Les euthanasies massives touchent aussi des populations d'animaux sains : lorsque certains refuges sont surpeuplés à cause des abandons massifs, les animaux sont euthanasiés. Lorsqu'une vache ou un mouton sont malades, c'est tout le troupeau qui part à l'abattoir, l'impact des vaccinations étant, en France, sous-estimé.Ces pratiques, généralisées, ne sont pas moralement acceptables et constituent un gâchis qu'on ne tolérerait pas pour les êtres humains. Le problème étant toujours posé, au cas où une épidémie se fait jour, que faire pour nos animaux familiers, pour les animaux d'élevage, que pouvons-nous accepter ou refuser ? : NE LAISSEZ PAS VOS ANIMAUX SANS COLLIER avec votre téléphone, ou tatouage, ou puce électronique :

    LE MONDE MERVEILLEUX ET MYSTERIEUX DE  BIANCA   Commentaire de guybody (19/11/2011 11:59) :

    IL EST BIEN DOMMAGE QUE LES ANIMAUX COMPTENT SI PEU POUR LA SOCIETE QUI GERE CE PETIT PAYS POURTANT CES PAUVRES ANIMAUX ENGRAISSE CERTAINS GROS ANIMAUX INFAMES QUE L ONT APPELLE SOIS DISANT ËTRES HUMAINS BEURKKKK POUR EUX FAUT INTERDIRE TOUT CELA OUI MAIS 88888 CERTAINS HOMMES POLITIQUE SE FONT GRAISSER LA PATTE AUSSI PAR CES MARCHANDS MALFAMES ET VEREUX VOILA POUQUOI PARTOUT DANS LE MONDE IL EST DIFFICILE DE FAIRE UNE LOI QUI BENEFICIE AUX PAUVRE ANIMAUX QUI SUBISSE SANS DEFENCE LES MONSTRUOSITES HUMAINES JE SUIS PARFOIS GENE D ETRE UN HUMAIN !! PAPY .

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    coeurdorizonCommentaire de coeurdorizon (27/10/2021 13:45) :

    J’ai fait un petit peu le tour de ton blog, il a l’air super intéressant. Je vais m’y installer tranquillement. Je te félicite c’est bien d’avoir fait ce blog merci beaucoup voyance par mail rapide

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